2
JE ‘ » Dès son jeune âge, M. Durand se fit remarquer par son
Le À ; aptitude pour l’art qu’il cultiva ensuite avec tant de succès.
NAN ; 1. Boulet, architecte du Roi, qui avait su apprécier les heu-
par Ft . euses dispositions de ce jeune élève, se l’attacha, et lui con-
4-4 > = a l’étude de vastes projets dont il était chargé, non seule-
ss ment pour la France, mais encore pour plusieurs souverains
2555 étrangers. Bientôt notre artiste ne pouvant suffire à un tra-
y ‘| ads vail qui devenait chaque jour plus considérable , M. Boulet
D 0RA , lui adjoignit feu Thibaut, d’honorable mémoire, avec lequel
il contracta cette étroite amitié qui fit si fong-tems le charme
sé, de sa vie.
a » La Révolution, qui vint interrompre le cours de ces im -
A. portans travaux, ouvrit bientôt un nouveau champ au génie
7 1008 de nos artistes. Les comités du gouvernement d’alors (1792)
= Me avaient mis en concours l’érection de divers monumens pu-
Sp blics. Parmi le grand nombre de projets qui furent exposés à
pe € cette occasion , les architectes en remarquèrent plusieurs
à 1 exécutés par deux mains différentes, et que rien ne put leur
£ faire reconnaître. Ce ne fut qu’après que le jury se fut pro-
moncé à l’ananimité en faveur de leurs ouvrages que les noms
é Durand êt de Thibaut furent découverts et proclamés au
, milieu des acclamations générales. Ce brillant succès valut à
nos architectes d’être chargés de l'ordonnance et des tra-
sd aux d’une fête publique , comme on en faisait tant à cette
= époque.
s » C’est vers ces tems que la nécessité de former des ingé-
‘ ieurs civils et militaires, destinés à remplacer ceux qui ve-
paient de quitter le sol de la patrie, fit créer cette Ecole des
ravaux publics, devenue depuis Ecole polytechnique, et à
’organisation de laquelle les Monge, les Laplace , les Four-
croy, les Berthollet et plusieurs autres savans e artistes dis-
ingqués eurent une si grande part.
LES
; {0 Q I * TE ’ ee É a
Ua ve SITE
36 1