DES EDIFICES PARTICULIERS. 09
qui reçoit et renvoie sans cesse la même eau. Après s’être !Il. PART.
elevée, cette eau retombe sur elle-même ; et parvenue à I! s*ero+
des issues pratiquées, elle se précipite pour s’élancer de
nouveau dans les airs. La salle champêtre et la pièce dont
je viens de parler sont en regard, et s’embellissent de leur
aspect réciproque. Cette dernière est très-belle et brille des
plus beaux marbres. Les portes , les fenêtres sont de toute
part couronnées de verdure. Auprès est un autre petit ap-
partement qui semble s’enfoncer dans la même chambre , et
cependant en fait partie : on y trouve un lit. Malgré la mul-
tiplicité des fenêtres, le jour y est modéré, presque caché
par l’épaisseur d’une treille qui monte en dehors le long
des murs et arrive jusqu’au comble. Vous croiriez etre ici,
et reposer sous un bosquet avec l’avantage encore d’y etre
à l’abri de la pluie. Ce lieu a aussi sa fontaine, qui dispa-
rait dès sa source; des siéges de marbre placés en divers
endroits, ici, comme dans la pièce précédente, invitent à se
délasser de la promenade. Auprès de chaque siége sont de
petits bassins. Tout du long de l'hippodrome vous trouvez
des ruisseaux dont l’eau, docile à la main qui la conduit,
serpente en murmurant dans les rigoles qui la reçoivent, et
sert à entretenir la verdure par des irrigations; soit d’un
coté, soit de l’autre, soit partout à la fois.
Pline à Gallus.
Rte à EEE rés) ver ee 4 4 ee JE
« Ma maison est spacieuse et commode sans etre d’un
trop grand entretien. On trouve en premier un vestibule ou
atrium, qui n’est ni somptueux , ni trop simple ; ensuite une
cour petite, mais riante, ornée de portiquescirculaires. C’est
un excellent abri contre les mauvais temps : on est défendu
par des vitraux et encore par l’avance des toits qui la
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