L ÉLÉMENS. … PARTIE. d’êtrerecouvertes d’un comble ; mais dans les autres pays, II. ssenox. cette précaution est essentielle à leur conservation. Combles, Les combles ont ordinairement deux égouts et quel- quefois , quatre. Lorsqu’ils n’en ont qu’un, on les nomme appentis. Leurs extrémités s’appellent croupes , si elles ont la même inclinaison que leurs côtés; et pig70ns, si elles sont terminées par la continuation du mur. Enfin, lors- que la corniche de l’édifice se continue en rampant le long des deux côtés inclinés du pignon ; on nomme celui- ci, fronton. Les combles doivent être plus ou moins élevés, suivant le climat où l’on bâtit et suivant la matière que l’on em- ploie à les couvrir. Dans le Nord, où la neige tombe en abondance et sé- journe long-tems sur les toits, on doit tenir ceux-ci plus élevés que dans les pays qui ne sont point sujets à ces inconvéniens. Les combles couverts en tuile doivent aussi être moins plats que ceux qui sont-couverts en ardoise. Quoi qu’il en soit, on ne peut donner aux combles ni plus d’un tiers ni moins d’un sixième d’élévation. C’est aux fausses idées de beauté et de décoration qui se sont introduites dans l’architecture , à ces idées-là seules que lon doit les combles énormes à la construction des- quels on n’a sacrifié de si grosses sommes, que pour hèter là ruine des édifices qu’ils couvrent et pour affliger l'œil qui les considère. C’est encore à ces mêmes idées que l’on doit cette ridicule espèce de combles dont la partie supé- rieure est presque aussi plate qu’une terrasse el la par- tie inférieure , presque aussi roide qu’un mur ; espèce qui, toute désagréable qu’elle est, n’en a pas moins contribué à immortaliser Mansard. TO