COMBINAISON DES ÉLÉMENS, Qu
moins hautes que les inférieures ; quelquefois, d’un quart IT. PARTIE.
de la hauteur de celles-ci ; quelquefois, d’un diamètre I szenon.
seulement. Il en est de même des pilastres,
Il n’est pas besoin de dire que les ordres ne doivent
être séparés, l’un de l’autre, que par un appui ou un sty-
lobate posé sur une architrave. D’après tout ce que nous
avons dit, on sent assez que dans ce cas-là, une corniche
devenant inutile ne pourroit que déplaire.
Dans la planche 5, laquelle offre plusieurs exemples de Planche 5.
l'emploi des contre-forts, on voit jusqu’où l’apparence
d’objets utiles, loin de gâter la décoration , contribue à lui
donner du caractère : et combien, par conséquent, il est
ridicule de vouloir décorer en masquant ces objets ; sur-
tout, ce qui arrive souvent, en les masquant à grands
frais.
On retrouve le même principe dans les planches 6, 7. Planchcs6,
et8. On y remarque à quel point, pour l’intérêt même dearh£
la décoration architectonique, il est essentiel de ne s’oc-
cuper que de disposition : ce que naturellement les divers
édifices acquièrent de variété et d’effet, tant horizontale-
ment que verticalement : enfin, l’on y voit de combien de
manières différentes mais toujours agréables , les édifices
peuvent se*dessiner sur le ciel ; lorsqu’au lieu de courir
après les formes de leurs parties , après les masses de leur
ensemble, on se borne à suivre les principes ‘dictés par
là convenance et par l’économie.
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