96 COMPOSITION.
1, PARTIE. longueur surpasse la largeur; ce cas-ci est le plus fré-
H stertox. quent et quelquefois , ces dernières salles se terminent
en demi-cercle par un bout. Les unes et les autres sont
couvertes , soit par des plafonds soit par différentes espè-
ces de voûtes.
Quand les dimensions des salles sont peu considérables ;
les murs , les plafonds ou les voñles font tous les frais
de leur composition : mais lorsqu'elles ont beaucoup d’éten-
due ; on y pratique des divisions, par des colonnes ou
dès files de colonnes, comme dans les vestibules et par
la même raison. La différence qu’il y a, c’est que dans les
vestibules , les divisions peuvent être égales ou inégales ;
au lieu que dans les salles, la partie du milieu doit tou-
jours être plus large que les ailes ou bas côtés qui l’ac-
compagnent.
Afin d’augmenter la superficie ou l’aire d’une salle, et
quelquefois il faut l’agrandir ; sur deux côtés de celle
salle, sur trois, ou même tout autour, on place une se-
conde galerie au-dessus de la première. Si la pièce n’à pas
trop d’étendue ; on peut supprimer les colonnes de la
galerie supérieure et par-là, faire de cette galerie , une
espèce de tribune. Alors, les colonnes inférieures qui res-
teront ne serviront plus au soutien du plancher ou de la
voûte, qui, dans ce cas, portera sur les murs; mais elles
n’en seront pas moins convenablement placées , puisqu’el-
les soutiendront le plancher de la tribune.
Lorsque dans une salle, on place deux rangs de colon-
nes, l’un sur l’autre ; on doit toujours la couvrir d’un
plancher : une voûte lui donnerait trop d’élévation et de
plus , surchargerait les colonnes, qui, dans ce cas, ne
peuvent-avoir qu’un diamètre peu considérable.
Quand une salle de cette espèce n’a pas plus de lon-
gueur