! INTRODUCTION.
cette division mette , ce qui arrive souvent, en opposi-
tion entr’elles, les idées particulières; elle doit les rattacher
ensemble, par l’ordre simple et naturel dans lequel elle les
présente à l'esprit.
Manière Pour réussir dans tout ce qu’on entreprend, il faut avoir
dut da Ru un but réel, un but qui soit raisonnable. Autrement, ce
chitecture ne peut être que par le plus grand hasard que l’on obtient
du succès. Mais si le but que l’on se propose est chimérique :
alors, plus on marche et plus on s’éloigne du -véritable ;
ce dont on ne voit que trop d’exemples.
Ce n’est pas tout d’avoir un but réel, il faut encore
avoir les moyens de l’atteindre. Ainsi, le but que l’on doit
se proposer, quand on s’occupe de la composition et de
l’exécution des édifices tant publics que particuliers, et
les moyens qu’il s’agit d’employer ; voilà ce qui d’abord
doit faire la matière de nos observations.
Cela posé, nous en déduirons naturellement les prin-
cipes généraux de l’architecture : et ceux-ci une fois
connus , nous n’aurons plus qu’à les appliquer , 1°. aux
objets que l’architecture emploie , c’est-à-dire , dux élé-
mens des édifices ; 2°. à la combinaison de ces élémens ,
en d’autres termes, à la composition en général; et 3°. à
la réunion de ces combinaisons dans la composition de
tel ou tel édifice en particulier.
'Tels sont les objets de notre étude , et tel est l’ordre
dans lequel nous les examinerons.
iée ue Selon la plupart des architectes, l’architecture est moins
net l’art de faire des édifices utiles, que celui de les décorer. Son
la plupart des but principal est de plaire aux yeux et par-là , d’exciter en
aueusdmen nous des sensations agréables: ce à quoi, ainsi que les au-
tres arts, elle ne peut parvenir que par l’imitation. Elle
doit prendre pour modèle , les formes des premières ca-