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A blics, se trouvant dépourvu des modèles nécessaires pour
servir à l’exercice et à l'instruction des élèves, désigna à
l’autorité MM. Durand, Moitte, Dumanet, Villers, Heurtant
t Jomar, pour exécuter les dessins des principaux monu-
mens de l'antiquité. La restauration des Thermes d'Agrippa,
e Constantin, de Néron , de Trajan, de Titus, de Dioclé
js tien et de Caracalla , fut religieusement réservée à M. Du-
et rand par ses collègues, qui avaient plus d’une fois admiré son
Let génie pour les grandes ordonnances architecturales. Tous
5 ses dessins meublent aujourd’hui les salles de l’école, dont ils
font le plus bel ornement.
n- » Pendant que les bases de l’enseignement se dévelop-
à paient ainsi dans cette école , survint l’époque fatale de la
2) épréciation du signe monétaire. La pénurie qu’éprouva le
dE résor dans cette circonstance commanda les plus sévères
L à économies , et notre illustre confrère fut atteint par la ré-
is forme qui frappait tous ses collègnes. Mais son génie n’avait
ut pas apparu en vain au milieu de tant d’hommes supérieurs,
0 et le digne L’Homette, mort depuis lieutenant-général, alors
; ous-inspecteur des études, s’empressa de lui offrir sa place
a pour le conserver à l’Ecole, et rentra dans le corps des ponts
à et chaussées dont il faisait partie. M. Durand accepta cette
É lace, et peu de tems après il fut chargé du cours d’archi-
ite, ecture.
» Pénétré de l’importance de sa mission, notre savant con
rère redoubla d’efforts pour justifier tout ce qu’on était e
5 roit d’en attendre. C’est alors que pour introduire les élè-
, es dans toutes les parties de l’art qu’il devait leur enseigner,
il publia (1801) son Recueil et parallèle des édifices de tous
genres , ouvrage essentiel qui manquait à l’architecture , €
ET dont le succès immense dit assez le mérite.
» Ce ne fut qu’après avoir longuement élaboré les leçons
en de son cours d'architecture à l’Ecole polytechnique , qu’il s