DES EDIFICES PUBLICS. “4
ce cas le terrein est bien moins restreint qu’à la ville, comme !T- PART.
Pon peut s’étendre en quelque sorte autant qu’on le veut, !L **to#
nous avons cru devoir ne lui donner qu’un etage, d’une part,
afin qu’il n’y eut point de logemens au-dessus des apparte-
mens du prince, de l’autre, afin que de tous les appartemens
placés au rez-de-chaussée, on put jouir plus facilement des
promenades qu'offriraient les jardins. vost
On remarquera que cet edifice exige quelques pièces
assez vastes dont la hauteur doit par conséquent etre plus
considérable que celle de plusieurs autres dont l'étendue est
moindre, et que de ces différentes hauteurs des pièces ré-
sulte naturellement un certain mouvement dans l’élévation
de cet edifice ; que la convenance exigeant dans certaines
parties de son plan des colonades qu’elle réprouve dans
d'autres, cette différence introduit nécessairement dans l’é-
lévation, sans qu’il soit besoin de s’en etre occupé, des avants-
corps , des arrières-corps, des parties ornées et des parties
lisses, ce qui donne à l’aspeet de cet edifice le dégré de
variété dont il est susceptible.
; Quant au plan général de ce palais notre-but n’a eté,
en le donnant, que de faire voir que, rapprochant les
uns des autres des edifices qui ont entre eux des rapports,
et formant de ces edifices un ensemble, on peat, sans aug-
menter la dépense, augmenter la magnificence des spec-
tacles que l’Architecture peut offrir.
Des Trésors publics,
Les edifices de ce genre destinés, d’une part à renfermer
une grande partie des richesses d’une nation, et de l’autre
à les distribuer, à les répandre par divers canaux, doivent
etre disposés tout à la fois de la manière la plus sure et la
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